L’histoire du Lycée

 

Victorine Magne accueille des orphelins de guerre à Vitry sur Seine (94) en 1916, dans l’Eure et à Saint Clair-d’Arcey en 1917, et à Grandchain en 1918.

En 1918 Elle fonde l’Orphelinat Notre Dame à Bernay (27), avec l’idée de « donner aux plus démunis une formation professionnelle accompagnée d’une formation chrétienne ». Avec ses orphelins, elle fait un pèlerinage à Lisieux où elle demande à Sainte Thérèse de protéger son œuvre naissante. C’est alors qu’une manutention militaire était à vendre à Lisieux (14).

Le 21 janvier 1922 la propriété fut achetée et deviendra L’Œuvre Familiale Victorine Magne (site en bas de la colline).

Les bâtiments de l’Imprimerie et de la Menuiserie ont été cédés en partie à la ville, pour une construction et à l’ADAPEI, pour la « La gerbe d’Or de la Providence » était la première revue dédiée à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Cette revue a eu jusque 50 000 adhérents ! Devenue « L’Etoile d’Or de l’enfant Jésus et de la Sainte Face» après la rencontre de Victorine Magne au Carmel de Lisieux avec Pauline, sœur de Sainte Thérèse. Le lien avec le père Brottier et Victorine Magne pourrait être formulé ainsi : « Deux grandes âmes au service des plus petits sous la protection de Sainte Thérèse de Lisieux.

En 1986, un leg commun à L’Œuvre Familiale Victorine Magne et à Orphelins Apprentis d’Auteuil apparait comme un don de la providence. Le 26 septembre 1987, Christian Magne (successeur de Victorine de 1978 à 1987), s’est tourné vers la Fondation d’Auteuil pour une action commune ayant pour objet d’accueillir, d’éduquer, de former et d’insérer des jeunes en difficulté morale, familiale et matérielle. L’étoile d’Or a fusionné avec A l’écoute un plus tard.

En 1987, la congrégation des sœurs de la Providence de Laval s’est tournée vers les Orphelins Apprentis d’Auteuil pour la reprise. L’acquisition de la Colline se fait à cette période, pour fonder un internat et l’école hôtelière.

Fin 1988, la fondation commence de nombreux et importants travaux. En septembre 1991, l’école hôtelière a ouvert (Bâtiment Jean Gosselin). C’est ainsi que sont nées les formations Cuisine et Restauration. Le restaurant a été nommé l’Etoile d’Or, en hommage à la revue de l’Œuvre familiale Victorine Magne.

En 1993, la fondation rachète le lycée à la Congrégation des Bénédictines. Les Orphelins ferment le collège et gardent le lycée, avec la formation imprimerie et menuiserie.

Dans les années 2000, les bâtiments de l’imprimerie et de la menuiserie ont été cédés en partie à la ville, pour une construction d’un complexe sportif; et à l’ADAPEI, pour la construction de bâtiments d’hébergement du public en situation du handicap et ateliers protégés de travail.

Le Lycée professionnel a développé son Unité de Formation par Apprentissage Victorine Magne, à la demande du Conseil Régional de Basse Normandie en 2011. L’unité de formation par apprentissage a ouvert avec le CAP Charpente (la section Maçonnerie a ouverte en 2012), et était portée par le CFA Jean Hochet jusqu’en 2017.

La direction départementale de l’enseignement catholique privé souhaitant ouvrir un CFA d’enseignement catholique, il a été demandé à la fondation de quitter le CFA Jean Hochet (dont les élèves « alimentaient » en partie les admissions de l’UFA Victorine Magne). Un gel des actions du site (les autorisations d’ouverture étaient fixés à 8 apprentis) en 2015 a empêché les inscriptions pendant 4 ans.

La crise du bâtiment (2018), la baisse des effectifs et un changement de conventionnement (l’UFA est portée alors par le CFA Don Bosco -Institut Lemonnier, Caen) ont fragilisé les inscriptions. La convention avec ce CFA s’est terminée en juillet 2020.

C’est à cette période que l’UFA a été officiellement rattachée à l’Organisme de Formation – CFA Apprentis d’Auteuil créé en juin 2018.